Chaque année en France, plus de 7000 couples sont touchés par un deuil périnatal, c’est-à-dire par le décès de leur bébé (situé entre vingt-six semaines de grossesse et six jours de vie).
D’un point de vue médical, le deuil périnatal est celui qui concerne le décès d’un enfant en cours de grossesse, pendant ou après l’accouchement, ou encore dans les premières semaines qui suivent la naissance. Il s’agit parfois d’une interruption médicale de grossesse, d’un enfant mort in utero, d’un prématuré qui n’a pas survécu, ou encore d’un décès pendant l’accouchement ou les jours qui suivent.
Un sujet tabou auquel on a récemment donné un nom : le deuil périnatal.
- Perdre un enfant est une douleur impensable
Malgré les avancées de la médecine, le décès reste souvent inexplicable, ce qui laisse les parents dans une profonde incompréhension et culpabilité.
Ils pensent qu’ils auraient pu éviter ce drame, et cherchent les erreurs qu’ils auraient pu commettre.
Apprendre le décès de son bébé est sûrement l’un des effroyables moments que des parents puissent vivre. De part sa nature si particulière, le deuil qui l’accompagne peut s’avérer très compliqué.
Le deuil périnatal constitue, pour les parents qui en sont victimes, un traumatisme important encore assez peu pris en compte par les pouvoirs publics et les personnels de santé.
Je suis spécialisée dans l’accompagnement des couples en deuil périnatal
En tant que psychologue spécialisée en périnatalité, j’accompagne depuis une dizaine d’années les couples, dans ces moments difficiles, lors de l’annonce tant redoutée, alors que la grossesse se passait jusque là sans problèmes. Je les accompagne en service de gynécologie au sein d’un centre hospitalier, et je les reçois en consultations à mon cabinet libéral.
Au moment de l’annonce d’une pathologie lors de la grossesse, au moment où il faut se questionner, interrompre ou non cette grossesse tant désirée, il est nécessaire de prendre du temps pour penser, de réfléchir à la décision qui conviendra le mieux à chacun dans le couple, de penser à celle avec laquelle il sera possible de continuer à vivre après.
La consultation avec une psychologue spécialisée permet de traverser ces moments, de trouver un lieu et une écoute posée et expérimentée dans ces problématiques autour d’une naissance tant redoutée.