Gestes et paroles qui peuvent faire du bien aux parents endeuillés
– Une visite, un coup de fil ou un petit mot à l’hôpital et à leur retour à la maison
– De l’aide à la maison pour leur retour (ex : des petits plats préparés pour eux)
– Un cadeau, une œuvre faite en l’honneur de bébé;
– Un don symbolique en sa mémoire
– Une carte pour souligner l’anniversaire de naissance et de décès du bébé
– Nommer le bébé par son nom, écouter les parents, poser un geste d’affection
– S’intéresser aux objets ayant appartenus au bébé et aux souvenirs que les parents ont conservé
– Invitez les à souper, à prendre un café
– Offrez de garder les enfants
– Offrez de tondre le gazon, d’entretenir le jardin
– Permettez leur de pleurer avec vous
Chaque individu est unique et à ses propres besoins et son propre rythme de deuil, mais nous vous proposons des pistes pour vous encourager à poser des gestes de compassion envers des parents que vous connaissez qui vivent un deuil périnatal.
Il n y a pas de limite de temps.
L’anniversaire de la première semaine, du premier mois, de la première année et de toutes les années à suivre représentent des périodes difficiles. Envoyer une petite carte pour cette « naissance » particulière, dire aux parents lors des anniversaires que vous pensez à leur enfant, constituent des petits gestes qui touchent plus qu’il n’est possible de le dire.
Parler soulage.
Les parents peuvent avoir besoin de parler pendant longtemps. Ce n’est ni morbide, ni malsain : parler de l’enfant que l’on a perdu, l’évoquer fait du bien. Il faut accepter de les écouter, accepter de les voir pleurer et souffrir afin qu’ils puissent vivre complètement leur deuil. Des parents qui parlent de ce qu’ils ont vécu ne ressassent pas des idées noires, ils s’approprient à leur rythme leur histoire et leurs sentiments. Personne ne peut « oublier », à la demande, une partie de sa vie.
Inutile de dire :
(car ça ne console pas et ça fait mal)
- « Ce n’est pas grave, ça arrive à beaucoup de femmes. »
- « Vous êtes jeunes, vous en aurez d’autres. »
- « Tu as tes autres enfants. »
- « Ce n’est pas pire que de perdre un enfant plus agé. »
- « Heureusement que ça t’arrive maintenant et pas plus tard. »
- « Arrête d’y penser / d’en parler / de pleurer. »
- « La nature/Dieu fait bien les choses. »
- « Votre couple sortira plus fort de cette épreuve. »
Préférer des idées comme :
- « Il va nous manquer aussi. »
- « Pour nous ce sera toujours ta fille. »
- « Si tu veux en parler, je suis là. Je comprends que tu pleures, ce que tu vis est douloureux. »
Vous hésitez? Leur réaction à ce geste vous inquiète? Le mieux reste toujours de demander (Aimerais-tu que je vienne te préparer à manger? Bonjour, ai-je bien fait de t’appeler, est-ce un bon moment? Je souhaite te dire que je suis disponible pour connaitre l’histoire de ton bébé si tu souhaites la partager, mais je respecterai aussi ton intimité si tu n’en as pas envie)
Hésiter est normal, mais poser une action en écoutant son cœur peut faire beaucoup de bien. Beaucoup de gens ressentent de la compassion mais n’ose pas le démontrer aux parents éprouvés par le décès de leur bébé. Les parents ne peuvent donc ressentir cette compassion de l’entourage et se sentent bien seuls avec leur peine.
En considérant de poser de simples gestes, vous pouvez faire une différence. Vous pouvez y penser… mais vous pouvez aussi le faire!